Après le camoufletinfligé le 5 février, à Moscou, au haut représentant de l’Union européenne, Josep Borrell, par le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, il était sans doute difficile, pour les ministres européens des affaires étrangères, de continuer à afficher leurs divisions quant à la nature de la relation à avoir, ou pas, avec le régime de Vladimir Poutine.