C’est un coin du désert de cailloux du Sud-Est syrien, à proximité de la frontière irakienne. Un endroit triste, plat, que même les chiens errants évitent. Chaque jour depuis deux semaines, quelques dizaines, un peu plus d’une centaine parfois, de femmes en abaya noire, d’hommes poussiéreux et d’enfants aux vêtements sales s’y échouent.