Le PIB en dollars courants prend en compte les variations de change. Dès 2008, les Etats-Unis ont fait du soutien de l’économie une priorité, en baissant les taux et en creusant le déficit public, quitte à laisser filer leur devise. A l’inverse, la Banque centrale européenne s’est longtemps accrochée à l’euro fort et la Commission européenne à la rigueur budgétaire.