Il y a vingt-cinq ans, je faisais la une d’un quotidien de la Silicon Valley parce que nous avions mis au point dans notre laboratoire du Stanford Research Institute un prototype de lunettes de réalité augmentée multimodales. Ce système nous permettait d’interagir avec la voix et par des gestes avec des objets virtuels, qui se superposaient au monde réel que l’on voyait dans ces lunettes.