Combien faudra-t-il d’hommes, de femmes et d’enfants noyés en tentant de traverser la Manche entassés sur des canots pneumatiques pour que la question de la frontière franco-britannique, qui sépare deux pays emblématiques de la défense des droits humains, cesse d’être posée exclusivement en termes de surveillance, de drones et de lutte contre les passeurs ?