Kiev, la nuit, est de nouveau une ville plongée dans le noir, où l’électricité est strictement rationnée. Ici ou là, dans les arrière-cours des immeubles, on entend le ronronnement d’un générateur à essence. En levant les yeux vers les façades obscures, on aperçoit les lumières des habitats équipés de générateurs électriques, sur lesquels on branche une seule lampe, parfois une guirlande.