Plus de 40 000 personnes ont de nouveau manifesté jeudi 16 mars en Grèce, plus de deux semaines après la catastrophe ferroviaire qui a fait 57 morts. Yiorgos Vassalos, enseignant à l’Institut d’études politiques de Lille, explique la mobilisation actuelle des Grecs par le délabrement continu des services publics et décrit le virage du pays « vers une forme d’autoritarisme ».