Ils sont là. Assis dans le box des accusés, à 1 mètre l’un de l’autre. Un gendarme les sépare. Vendredi 17 novembre, au soir du premier jour de leur procès pour l’assassinat de Christophe Orsaz à Bélesta (Ariège) et le meurtre de sa fille Célia à Puivert (Aude), le 30 novembre 2017, on ne connaissait toujours pas le son de leur voix.