Pour saisir la révolution politique en cours, la thèse de l'« hybridation » est souvent avancée. Je souscris sans réserve à l'idée, n'hésitant jamais à décrire les BigTech, mon premier objet d'étude, comme des entités « hybrides », acteurs à l'intersection d'une multitude d'enjeux : technologiques, économiques, géopolitiques, démocratiques.