Mon premier amour s’appelait «poutou». Pas Philippe (quoique), mais une spécialité de Mayotte, la potion piquante dans laquelle je suis tombée à l’adolescence. A l’époque, les cantines étaient loin d’étre végé-friendly, encore moins sur cette petite île dans l’océan Indien, et la végétarienne que j’étais n’avait généralement qu’une option pour se nourrir le midi : manger du riz blanc.