Mikaël Hirsch a l’art des fictions calées au millimètre, ce qui n’exclut pas une vraie sensibilité poétique et un regard pénétrant sur le monde et les humains. Son nouveau roman, les Corps flottants, évoque ce trouble de la vision qui s’installe avec l’âge, mais il sera plutôt question ici de flottement quantique car la physique moderne est au centre de l’intrigue.