Comme Max Jacob, comme Paul Claudel, le lituanien francophone O. V. de L. Milosz fut un poète frappé par une illumination. Un jour de décembre 1914, cet homme au profil de héron, comprend qu’il y a un avant et un après. C’est sa première expérience mystique : «Je sentis tout à coup, sans ombre d’étonnement, un changement des plus inattendus s’effectuer par tout mon corps.