Voilà des jours qu’ils sonnaient l’alarme. Un choix «dangereux», pointait Laurent Berger (CFDT), la semaine dernière, pouvant mener à une «situation explosive», abondait Philippe Martinez (CGT). Dans les secteurs en grèves reconductibles, les élus syndicaux enfonçaient le clou, jurant qu’ils ne pourraient plus «tenir leurs troupes» en cas de «passage en force» de l’exécutif.