Une rétrospective consacrée au cinéaste franco-mauritanien, connu du grand public comme le doubleur d’Eddie Murphy, met à l’honneur son rôle pionnier dans un cinéma de luttes décoloniale et antiraciste, à travers des objets follement libres et flamboyants.
Du cinéma crié à la figure, ainsi surgissait le sidérant Soleil O en 1967, œuvre phare du cinéaste Med Hondo, arrachée à l’urgence d’inventer, même sans le sou, une place à la fiction décoloniale.