C’est l’autre figure emblématique du procès Goldman. L’avocat Georges Kiejman, qui défendit tour à tour les cinéastes de la Nouvelle Vague, les autonomes italiens et les militantes du MLF avant de devenir ministre de la Justice sous François Mitterrand, s’est imposé comme un redoutable pénaliste en obtenant l’acquittement en 1976 du militant révolutionnaire, écrivain et braqueur.