Longtemps fidèle à Bachar al-Assad, la minorité druze s’est retournée contre lui. Pris au piège de l’image de «protecteur des minorités» qu’il s’est donné et privé de soutien économique, il n’ose pas faire usage de la force.
Les révolutions se lisent aussi dans leurs slogans. Depuis la mi-août, plus de douze ans après le soulèvement de 2011, les manifestations contre le régime de Bachar al-Assad s’enchaînent à Soueïda, fief de la minorité druze.