Foulard couleur saumon noué autour du cou, lèvres maquillées d’un rose vif, vernis à ongles à peine émaillé dans les mêmes tons, Felicita Ruboni, 74 ans, s’apprête pour le déjeuner servi au centre des retraités de Saavedra, dans l’ouest de Buenos Aires, comme si elle se rendait à un événement mondain.