L'influence de la propagande russe en Europe avait fini par faire gober à l'opinion publique ce bobard : les sanctions occidentales à l'égard de la Russie nous pénalisaient plus qu'eux. Nous étions peu nombreux à expliquer que - inédites par leur ampleur - elles constituaient un poison lent qui allait progressivement doper, essouffler puis épuiser l'économie russe.