Palme d’or 2008 pour son film Entre les murs, une première pour un Français après vingt ans d’échecs (depuis Sous le soleil de Satan de Pialat, en 1987), le cinéaste Laurent Cantet est mort jeudi à 63 ans.
Un café crème et une minute, voire deux, de réflexion. Nawel (1) est à la recherche des mots pour décrire ses sentiments.
A chaque bruit de verre brisé, la foule exulte. En pleine célébration du Nouvel An lunaire dans le quartier chinois de San Francisco le 10 février, un attroupement euphorique s’agite autour d’un véhicule vide.
«Je ne me suis rendu compte que très récemment que l’Atelier avait eu le prix de la mise en scène en sélection Un certain regard, à Cannes.
«C’est toujours difficile de parler d’un tournage, c’est à la fois très intime et très révélateur.
«On ajoute toujours des films à la sélection officielle en dernière minute et je me souviens qu’Entre les murs était arrivé tard, le film avait été annoncé en complément de la compétition et avait donc été programmé l’après-midi du tout dernier jour.
«C’était quelqu’un de doux, d’humble et d’une grande intelligence, j’ai été marqué par cette bienveillance.
Les sociologues Olivier Esteves, Alice Picard et Julien Talpin ont interrogé une partie de cette «élite minoritaire» qui a volontairement quitté la France pour le Royaume-Uni, les Etats-Unis, le Canada, le Maroc… Leur ouvrage la France tu l’aimes mais tu la quittes (Seuil), qui sort ce vendredi, s’appuie sur un échantillon quantitatif de plus de 1 000 personnes et sur 140 entretiens approfondis.
Le phénomène ne ferait aucun doute, serait en expansion, tout en étant inquantifiable. L’ouvrage la France, tu l’aimes mais tu la quittes, publié ce vendredi, ausculte le mal-être des Français de culture ou de confession musulmane, que les discriminations ou les stigmatisations ont poussés à quitter l’Hexagone.
Cinéma humaniste ou social, artiste politique, voire militant (en faveur des sans-papiers), issu des...
Emmanuel Macron, en prononçant un discours fleuve d’une heure cinquante, jeudi, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, a voulu «ramener le sujet "Europe" au centre de la campagne des européennes», comme l’explique Jean-Louis Bourlanges, le président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, car «le pronostic vital de l’Europe est engagé».
Qu’il paraît loin le temps, en août 2019, où Emmanuel Macron plaidait pour un rapprochement entre l’Union européenne et la Russie, appelant à retrouver la «confiance» dans un ordre international en «recomposition».
«Est-ce que quelqu’un envoie son enfant dans la jungle à 5 ans, 10 ans, 12 ans ? Personne.» A la Sorbonne, Emmanuel Macron a dit vouloir «défendre une Europe de la majorité numérique à 15 ans» et a ainsi réclamé «un contrôle parental sur l’accès» à Internet pour lutter contre les «déformations d’esprit, qui justifie toutes les haines».
«Je voulais faire entendre le bruit de la détente à Soraya. Je voulais qu’elle me dise d’arrêter et qu’elle ne parte pas.
Le commissaire européen à l’Environnement, Virginijus Sinkevicius, avait qualifié ce texte «d’étape importante» pour une Europe «sans pollution, plus propre et plus saine».
Des progrès certes, mais un bilan général encore bien loin du compte. En Ile-de-France, les niveaux de pollution de l’air enregistrés durant l’année 2023 ont une nouvelle fois baissé, poursuivant ainsi «l’amélioration globale» enclenchée depuis désormais vingt ans, a annoncé mercredi Airparif, l’association indépendante agréée pour la surveillance de la qualité de l’air dans la région.
Le leader socialiste au pouvoir depuis 2018 n’en est pas à son premier coup d’éclat. Pedro Sánchez en est même une sorte d’incarnation, habile dans les habits de prestidigitateur qui sait transmuer avec brio un apparent revers de fortune à son avantage.
Sans surprise, les eurodéputés ont profité de leur dernière session parlementaire avant les élections de juin pour valider les propositions de la Commission sur la «simplification» de la politique agricole européenne (PAC).
Une décision inattendue. Jeudi, la cour d’appel de New York, plus haute instance de l’Etat, a annulé la décision de 2020 qui condamnait l’ex-magnat du cinéma Harvey Weinstein à vingt-trois ans de prison.
Stupeur sur la butte Montmartre à Paris : les ailes du Moulin-Rouge, cabaret connu dans le monde entier, sont tombées dans la nuit de mercredi à jeudi.
Le dispositif de sécurité de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques détaillé La cérémonie d’ouverture du 26 juillet perturbera «le moins possible la vie des habitants», ont voulu rassurer les organisateurs jeudi lors d’une conférence de presse.
La guerre à Gaza enflamme les campus universitaires américains La tension est montée d’un cran dans les universités américaines ces derniers jours, avec l’occupation de plusieurs campus par des étudiants propalestiniens à travers le pays et l’interpellation de nombreux manifestants.
Le 4 avril 2024, des conseillers de l’Elysée annonçaient que le Président s’apprêtait à dire, dans une vidéo diffusée le 7 avril, que la France «aurait pu arrêter le génocide avec ses alliés occidentaux et africains», mais qu’elle «n’en a pas eu la volonté».
Je suis juif. Je suis juif pour les Juifs parce que ma mère est juive, et je suis juif, historiquement si je puis dire, parce qu’une partie de ma famille est morte dans le ghetto de Varsovie ou à Treblinka et une autre dans des pogroms en Ukraine.
Devant le fastueux rideau de la salle Richelieu, Lady Macbeth s’arrache les cheveux, au sens propre.
Il n’y a rien qu’on ne chérit plus que ces artistes au parcours accidenté qui se permettent de faire des clés de bras à leur public en leur donnant systématiquement ce qu’ils n’attendent pas, en enchaînant chefs-d’œuvre imbitables et ratages jouissifs.
L’Orchestre national de France a choisi de fêter ses 90 ans avec les trois premières symphonies d’Enescu.
Elle parle d’une voix posée dans laquelle perce une pointe de lassitude ou peut-être de désespoir. L’écrivaine libanaise Dominique Eddé a traversé tant de guerres et de fracas qu’elle peine parfois à trouver les mots, ou plutôt à les prononcer, consciente que l’écoute de l’autre est devenue difficile tant les positions sur la crise au Proche-Orient sont clivées.
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Il y a dix-sept ans presque jour pour jour, deux chiots fous faisaient leur baptême de Coachella, l’immense festival californien qui se tient tous les printemps en plein désert du Colorado.