Ils attendent au milieu d’un champ parsemé de gravats. D’un côté, une trentaine de policiers en uniforme.De l’autre, une quarantaine d’habitants des environs, en bottes tachées de boue. Chacun dans son coin, sous une chaleur écrasante. Entre les deux camps, un trou béant – « umgodi », disent, en zoulou, les mineurs du coin.