Adossé à l’enclos de ses brebis, Didier Fournier a le regard inquiet. D’un naturel peu affable, l’exploitant déverse ses maux, témoignant de l’inquiétude qui lui « tord le ventre dès le réveil ». Cet éleveur de vaches salers et de brebis de 38 ans, installé depuis dix ans au Vaulmier, dans le Cantal, n’arrive plus à vivre de son travail.