Jean-Marc Théolleyre, le maître de la chronique judiciaire
Premier arrivé à l’audience, dernier parti, « Théo » a, de la fin des années 1940 à juin 1989, consigné avec une juste distance les scènes de prétoire. Des plus grands faits divers – Marie Besnard, Gaston Dominici, Pauline Dubuisson – aux procès de tortionnaires, ses comptes rendus ont porté au plus haut cet exercice journalistique si particulier
Un frêle jeune homme se présente, en octobre 1945, au siège du journal, rue des Italiens, curriculum vitae en poche. Théolleyre Jean-Marc.Né le 31 juillet 1924 à Lyon. Licencié en lettres classiques. Entré dans la Résistance en 1942, zone sud de Toulouse, « réseau action » du Comité d’organisation des parachutages et atterrissages.