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« Où sont ceux qui manquent à l’appel ? »
Une semaine après le passage du cyclone Chido, le dernier bilan, ce samedi, fait état de 35 morts. Un nombre « pas en adéquation avec la réalité », admettent les services de l’État. Les cadavres restent invisibles, le sort des disparus une énigme.
Le ParisienChristel Brigaudeau,Christel Brigaudeau (texte),Antoine Castagné Envoyés Spéciaux À mayotte
Le monticule de terre a été entouré de simples pierres. Il a la forme et la taille d’un corps humain. C’est une tombe. Ici, sur un bout de terrain vague, à côté de la station-service de Dzoumogné, repose une victime du cyclone Chido. C’est ce qu’affirme Oussamdine, 21 ans.
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