Un trajet en métro, en RER ou à bord d’un TGV suffit pour se rendre compte de l’ampleur du phénomène. Pour un ou deux passagers le regard happé dans les pages d’un roman ou d’un journal, dix autres de tous âges ont les yeux rivés sur leur smartphone et le pouce qui s’agite frénétiquement de bas en haut ou de gauche à droite de l’écran.