Dans «Attachements», synthèse de décennies de recherches, l’anthropologue Charles Stépanoff renverse notamment la vision classique et occidentale de la domestication, illustrée par ses expériences de terrain en Sibérie, en Mongolie et en France.
Le plus simple pour aborder Attachements, c’est de commencer par le début : par nous, les humains. Le prédateur le plus puissant «n’est pas le lion, le loup ou le requin», écrit Charles Stépanoff, mais «un singe tropical sans griffes ni grosses canines, dont la peau fragile et nue n’est pas même protégée par une fourrure».