Devenu puissant à la faveur de la lutte contre les jihadistes dans le Sinaï, l’homme d’affaires proche du président égyptien Al-Sissi s’enrichit depuis le début de la guerre dans l’enclave palestinienne grâce à son monopole sur le passage entre les deux territoires.
Les Egyptiens baissent la voix quand ils le mentionnent dans l’espace public par peur des oreilles qui traînent. Il est surnommé «Roi du Sinaï» et son territoire qualifié de «péninsule Al-Argani».