Ce jour-là, Véronique Margron a les traits tirés. «C’est la saison où les virus circulent», esquive-t-elle. Ceux qui la connaissent savent bien que ce n’est pas seulement la vague automnale de rhumes qui lui vaut cette fatigue, ce teint chiffonné. «Quand même à force, c’est vrai, j’accuse le coup», reconnaît la religieuse et théologienne.